Евгений Тарле - Сочинения. Том 3

• Название: Сочинения. Том 3
• Автор: Евгений Тарле
• Издательство: ИЗДАТЕЛЬСТВО АКАДЕМИИ НАУК СССР
• Жанр: История
• Год: 1958

 Евгений Викторович Тарле. Собрание сочинений двенадцати томах томах. Том III.

Содержание тома:

1. «Континентальная блокада». Том I.

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Там же. Savone, le 20 septembre 1812 (префект — министру).

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Нац. арх. F12 1581. Chambery, le 13 janvier 1813 (префект — министру) и там же: le 23 février 1813 (министр — префекту).

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Нац. арх. F12 1582. Turin, le 14 septembre 1812 (генерал Ламет, префект По — министру). Turin, le 14 octobre 1812 (от префекта — к министру) и др. в той же пачке.

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Нац. арх. AF. IV — 1061, № 87. Note pour Sa Majesté. (На полях: Influence du commerce interlope, par navires smogglers sur la dépréciation du papier en Angleterre. 22 juillet 1811).

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Нац. арх. F12 1559. En Notre camp Impérial d’Osterode, le 27 mars 1807.

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Там же, 8 octobre 1809. Notice concernant les prêts accordés aux fabricants etc.

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Gp. Нац. арх. AF. IV — 1060. Etat de Prêts sur consignation aux manufactures en souffrance.

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Нац. арх. AF. IV — 1060, № 54. Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi, le 18 juin 1807: Les autres annoncent que ce genre des secours ne pourroient être appliqués convenablement aux fabriques souffrantes, enfin parce qu’au lieu de grands établissements, elles n’offrent que de petits ateliers dispersés.

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Наполеон — Шампаньи. Osterode, le 27 mars 1807 (Correspondance, t. XIV, стр. 550, № 12187): Mon but n’est pas d’empêcher tel négociant de faire banqueroute, les finances de l’Etat n’y suffiraient pas, mais d’empêcher telle manufacture de se fermer.

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Нац. арх. F12 1559. Prêts accordés aux fabricants et manufacturiers en exécution des décrets de 27 mars et 11 mai 1807 (Etat de situation au 8 octobre 1809).

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Там же, 8 octobre 1809. Notice etc.: Et voici les motifs qu’ils font valoir à l’appui de leurs réclamations: «L’empereur, disent-ils, est venu généreusement à notre secours au moment ou nous allions fermer nos ateliers; mais qu’en est-il résulte? nous avons strictement observé la condition qui nous a été imposée d’entretenir le même nombre d’ouvriers. Il s’en est suivi un double encombrement de nos magasins, parce que nous ne vendons rien, et de plus nous sommes chargés de poids de notre dette envers le gouvernement. Sa Majesté voulait donner du travail à la classe ouvrière. Elle a atteint ce but, mais les fabricants sont ruinés.

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Там же. Ce raisonnement est assez bien fondé.

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Нац. арх. F12 507. Rouen, le 15 février 1808. Le préjet du département de la Seine-Inférieure à Son Excellence le ministre de l’Intérieur.

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Ср. доклад префекта департамента l’Eure — министру внутренних дол. (Нац. арх. F12 1561, Evreux, le 6 mai 1809). Je m’abstiendrai de faire aucune réflexion sur les résultats du tableau que j’ai l’honneur de vous transmettre… C’est au gouvernement qu’il appartient de prendre une détermination d’après l’exposé exact des circonstances actuelles.

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Нац. арх. AF. IV — 1060, № 91. Paris, le 18 juin 1808. Крете — Наполеону.

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Там же, № 32. Copie. Troyes, le 15 juin 1808. Рапорт префекта департамента Aube министру внутренних дел (подписано: le préfet de l’Aube, Bruslé).

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Там же. Рассказав о прокламации, префект говорит: …il est de fait que le renchérissement du coton a suspendu la filature… etc. Подчеркнутые тут мной слова являются как бы прямо относящимися к содержанию прокламации.

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Ср. Нац. арх. F12 502. Bulletin sur les cotons, may — juin 1808. Observations: Dans ces circonstances les filatures auront plus a souffrir que les ateliers de tissage. Ceux-ci peuvent suspendre et même cesser leurs travaux sans éprouver un préjudice notable: les métiers à tisser coûtent peu et ne se détériorent pas dans l’inaction; pour les filatures, au contraire, les machines coûtent beaucoup et elles dépérissent dans le repos. D’un autre côté, les filatures de coton employent en majeure partie des êtres faibles, moins propres que les tisserands au travail des moissons, qu’on ne peut laisser chômer et à qui il faut nécessairement fournir de l’ouvrage si on veut les conserver.

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Нац. арх. AF. IV — 1060, № 135. Paris, le 6 novembre 1809. Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi, protecteur de la Confédération du Rhin (доклад Montalivet): En définitif la foire de 1809 doit compter comme l’une des plus mauvaises qui ayent eu lieu depuis longtemps.

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Там же.

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Там же. Chambre de commerce de Paris, le 21 juillet 1809 à Son Excellence Monseigneur le Ministre etc.

18

Там же. Chambre de commerce de Paris, le 21 juillet 1809 à Son Excellence Monseigneur le Ministre.

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Там же. Du commerce des cotons, 17 juin 1810.

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Там же: La prohibition absolue et sous les peines les plus sevères des objets fabriqués est d’ailleurs indispensable.

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Нац. арх. AF. IV — 1061, № 75. 15 octobre 1810. Монталиве — Наполеону.

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Нац. арх. AF. IV — 1062. 29 octobre 1810. Note pour Sa Mafesté. Résultat général des opérations de la foire de Beaucaire.

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Нац. арх. AF. 1241, № 340. Copie de la délibération du Conseil général de commerce en date du 2 novembre 1810: La non-exécution des décrets de Berlin et de Milan partout ailleurs qu’en France avait porté un préjudice considérable au commerce et à l’industrie française…

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Там же:… (le conseil) n’a pas pu se dissimuler que nos ennemis apercevant cette crise qui menace de s’étendre sur toutes les classes de la société pourraient penser qu’ils ont aussi reconquis sur nous tous les avantages que nous avions eu l’espoir de leur arracher, que l’opinion changerait encore une fois en leur faveur et leur ferait trouver de nouvelles ressources dont nous nous serions privés.

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Нац. арх. AF. IV — 1241. Paris, le 5 novembre, an 1810. Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi, protecteur de la Confédération du Rhin:…le discrédit et la méfiance gagnent de tous côtés et l’on remarque avec appréhension que l’argent se resserre et que les capitaux des particuliers sont redemandés aux maisons de banque dans le moment où ces secours deviendraient le plus indispensables…

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Нац. арх. AF. IV — 1241, № 342 (черновик без заглавия, начинающийся словами: S. М. ayant pris lecture etc…a dicté les observations suivantes etc.): Il serait en effet singulier que quand on ne peut toucher à ce qui regarde Hambourg sans que Paris s’en ressente, on ait pu frapper tout le commerce du continent et toutes les marchandises, toutes les denrées du commerce anglais qui en étaient l’aliment, sans faire du mal à l’Angleterre…

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Там же: On comprend en effet que si le commerce de l’Allemagne et de la Hollande se trouve ruiné il ne tiendra pas les engagements qu’il a contracté avec des Français. C’est ainsi que le commerce des différents pays est solidarisé; qu’une secousse qu’il éprouve d’un côté se fait sentir de l’autre; cela est vrai, mais veut-on en tirer cette conséquence qu’il ne faut faire aucun mal au commerce anglais parce que les secousses qu’éprouverait le commerce anglais se ferait sentir dans toute l’Europe?

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Correspondance, t. XXI, стр. 326–327, № 17227, Note.

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Нац. арх. F12 502. 31 décembre 1810:…on croit qu’aux yeux des étrangers ce serait paraître mettre le commerce de France au Mont de piété.

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Там же, 22 décembre: C’est sans doute un moyen prompt et la conception en est simple. Mais au fond, les prêts ne seront que palliatifs.

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Там же.

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Нац. арх. F12 620–621. A Son Excellence le ministre de l’Intérieur. Martin. — Paris, le 11 novembre 1810: Il est vrai que le séquestre mis sur les marchandises dans les principales villes d’Allemagne, les nouveaux droits imposés et l’incertitude sur le sort qu’éprouveront les marchandises sequestrées paralysent des valeurs considérables etc.

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Нац. арх. F12* [194] 19 séance, du 21 décembre 1810:…banquiers de Paris qui ont cru pouvoir, sans risque, faciliter ces opérations…

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См. Нац. арх. F12 620–021. A Son Excellence le Ministre de l’Intérieur de l’Empire. Paris, le 22 décembre 1810.

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Нац. арх. F12 506. 19 décembre 1810, № 13. (Rapport — черновик, начинающийся: Sire, je mets sous les yeux de Votre Majesté etc).

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Нац. арх. AF. IV — 909. Note dictée par l’Empereur (12 décembre 1810).

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Нац. арх. F12 502. 4 mai (1811): On prétend que l’administratiory impute au commerce les désastres dont il gémit et qu’elle dit: l’exagération des entreprises en est la cause… On n’a point proportionné la fabrication à la consommation… Et le commerce répond: le gouvernement lui même a provoqué l’essor qu’il reproche au commerce. Il ne devrait mériter aucun reproche d’avoir suivi l’impulsion avec confiance…

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Нац. арх. F12 502. 19 avril: On porte beaucoup plus loin les réflexions; mais il deviendrait absurde aussi de les répéter toutes. Ce qui vient d’en être dit n’est que pour donner une idée de l’extravagance et de la folie que le changement de position de chacun insinue dans toutes les têtes.

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Там же. 11 mai (1811) (cabinet de l’empereur):…on dit…les revenues publiques de toute nature diminuent et doivent diminuer encore davantage; le gouvernement lui-même n’aura plus les moyens de payer, quant il aura fait des Français seulement un peuple de cultivateurs, d’employés, de manoeuvres et de soldats.

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Там же, доклад от 3 февраля.

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Нац. арх. AF. IV — 1062 (1 февраля 1811 г.). A Son Excellence le ministre de l’Intérieur, comte de l’Empire. — Министр, поддерживая просьбу перед Наполеоном, обращал внимание именно на то, что заведение Ришара дает заработок 12 тысячам человек (Там же, Paris, le 4 février 1811. Rapport à Sa Majesté).

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Там же. Note pour Sa Majesté (март 1811 г.) со списком фабрикантов, просящих о помощи. (Ср. там же, Rapport à S. М., 4 марта 1811 г. и мн. др.

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Ришар для большей наглядности сам и итог подвел. — Нац. арх. F12 1559. 1. Etablissements de tissage de Mr. Richard et Lenoir Dufresne. 2. Etat des mécaniques en activité dans les divers établissements de Mr. Richard et Lenoir Dufresne.

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Нац. арх. F12 1559 (прошение Ришара). A Son Excellence le ministre de l’Intérieur, comte de l’Empire (Paris, le 11 juin 1811).

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Он очень мрачно смотрит на переживаемый момент: L’industrie cotonniore souffre, les fabriques sont encombrées, la plupart des établissements ferment, ceux qui conservent encore quelqu’activité finiront par succomber, le commerce est menacé de perdre une source de prospérité; trois cents individus — l’industrie qui les nourrit, le gouvernement — les droits considérables qu’il perçoit sur l’entrée des cotons en laine (Нац. арх. F12 1559. Mémoire proposé par Richard fabricant pour rendre à l’industrie, cotonnière toute son activité).