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Н. Долгорукова - Французский с любовью. Тристан и Изольда / Le roman de Tristan et Iseut

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Н. Долгорукова - Французский с любовью. Тристан и Изольда / Le roman de Tristan et Iseut
Рейтинг:
Название:
Французский с любовью. Тристан и Изольда / Le roman de Tristan et Iseut
Издательство:
неизвестно
Год:
2014
ISBN:
978-5-17-085077-8
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Описание книги "Французский с любовью. Тристан и Изольда / Le roman de Tristan et Iseut"

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В книге представлен один из шедевров западноевропейской литературы средних веков – Тристан и Изольда. В основе сюжета – трагическая любовь Изольды, жены корнуоллского короля, к племяннику её мужа Тристану. Эту легенду не раз перелагали французские поэты. Здесь представлен перевод на современный французский язык, выполненный в начале прошлого века известным филологом Жозефом Бедье и считающийся едва ли не самым удачным.

Текст снабжён комментариями, в которых поясняются некоторые лексические и грамматические сложности. В конце книги помещён небольшой французско-русский словарь.

Издание предназначено для Уровня 4, то есть для продолжающих изучение французского языка верхней ступени.






Tristan quitte la femme et retourne vers sa nef. Il s’arme en secret, et il eût fait beau voir sortir de la nef de ces marchands si riche destrier de guerre et si fier chevalier. Mais le port était désert, car l’aube venait à peine de poindre, et nul ne vit le preux chevaucher jusqu’à la porte que la femme lui avait montrée. Soudain, sur la route, cinq hommes dévalèrent, qui éperonnaient leurs chevaux, les freins abandonnés, et fuyaient vers la ville. Tristan saisit au passage l’un d’entre eux par ses rouges cheveux tressés, si fortement qu’il le renversa sur la croupe de son cheval et le maintint arrêté : « Dieu vous sauve, beau sire ! dit Tristan ; par quelle route vient le dragon ? » Et quand le fuyard lui eut montré la route, Tristan le relâcha.

Le monstre approchait. Il avait la tête d’une guivre, les yeux rouges et tels que des charbons embrasés, deux cornes au front, les oreilles longues et velues, des griffes de lion, une queue de serpent, le corps écailleux d’un griffon. Tristan lança contre lui son destrier d’une telle force que, tout hérissé de peur, il bondit pourtant contre le monstre. La lance de Tristan heurta les écailles et vola en éclats. Aussitôt le preux tire son épée, la lève et l’assène sur la tête du dragon, mais sans même entamer le cuir. Le monstre a senti l’atteinte pourtant ; il lance ses griffes contre l’écu, les y enfonce et en fait voler les attaches. La poitrine découverte, Tristan le requiert encore de l’épée, et le frappe sur les flancs d’un coup si violent que l’air en retentit. Vainement : il ne peut le blesser. Alors, le dragon vomit par les naseaux un double jet de flammes venimeuses : le haubert de Tristan noircit comme un charbon éteint, son cheval s’abat et meurt. Mais, aussitôt relevé, Tristan enfonce sa bonne épée dans la gueule du monstre : elle y pénètre toute et lui fend le cœur en deux parts. Le dragon pousse une dernière fois son cri horrible et meurt. Tristan lui coupa la langue et la mit dans sa chausse. Puis, tout étourdi par la fumée âcre, il marcha, pour y boire, vers une eau stagnante qu’il voyait briller à quelque distance. Mais le venin distillé par la langue du dragon s’échauffa contre son corps, et dans les hautes herbes qui bordaient le marécage, le héros tomba inanimé.

Or, sachez que le fuyard aux rouges cheveux tressés était Aguynguerran le Roux, le sénéchal du roi d’Irlande, et qu’il convoitait Iseut la Blonde. Il était couard, mais telle est la puissance de l’amour que chaque matin il s’embusquait, armé, pour assaillir le monstre ; pourtant, du plus loin qu’il entendait son cri, le preux fuyait. Ce jour-là, suivi de ses quatre compagnons, il osa rebrousser chemin. Il trouva le dragon abattu, le cheval mort, l’écu brisé, et pensa que le vainqueur achevait de mourir en quelque lieu. Alors il trancha la tête du monstre, la porta au roi et réclama le beau salaire promis.

Le roi ne crut guère à sa prouesse ; mais, voulant lui faire droit, il fit semondre ses vassaux de venir à sa cour, à trois jours de là : devant le barnage assemblé[24], le sénéchal Aguynguerran fournirait la preuve de sa victoire.

Quand Iseut la Blonde apprit qu’elle serait livrée à ce couard, elle fit d’abord une longue risée, puis se lamenta. Mais, le lendemain, soupçonnant l’imposture, elle prit avec elle son valet, le blond, le fidèle Perinis, et Brangien, sa jeune servante et sa compagne, et tous trois chevauchèrent en secret vers le repaire du monstre, tant qu’Iseut remarqua sur la route des empreintes de forme singulière ; sans doute, le cheval qui avait passé là n’avait pas été ferré en ce pays. Puis elle trouva le monstre sans tête et le cheval mort ; il n’était pas harnaché selon la coutume d’Irlande. Certes, un étranger avait tué le dragon ; mais vivait-il encore ?

Iseut, Perinis et Brangien le cherchèrent longtemps ; enfin, parmi les herbes du marécage, Brangien vit briller le heaume du preux. Il respirait encore. Perinis le prit sur son cheval et le porta secrètement dans les chambres des femmes. Là, Iseut conta l’aventure à sa mère, et lui confia l’étranger. Comme la reine lui ôtait son armure, la langue envenimée du dragon tomba de sa chausse. Alors la reine d’Irlande réveilla le blessé par la vertu d’une herbe et lui dit : « Etranger, je sais que tu es vraiment le tueur du monstre. Mais notre sénéchal, un félon, un couard, lui a tranché la tête et réclame ma fille Iseut la Blonde pour sa récompense. Sauras-tu, à deux jours d’ici, lui prouver son tort par bataille ? – Reine, dit Tristan, le terme est proche. Mais, sans doute, vous pouvez me guérir en deux journées. J’ai conquis Iseut sur le dragon ; peut-être je la conquerrai sur le sénéchal. » Alors, la reine l’hébergea richement, et brassa pour lui des remèdes efficaces. Au jour suivant, Iseut la Blonde lui prépara un bain et doucement oignit son corps d’un baume[25] que sa mère avait composé. Elle arrêta ses regards sur le visage du blessé, vit qu’il était beau, et se prit à penser : « Certes, si sa prouesse vaut sa beauté, mon champion fournira rude bataille! »

Mais Tristan, ranimé par la chaleur de l’eau et la force des aromates, la regardait, et songeant qu’il avait conquis la Reine aux cheveux d’or, se mit à sourire. Iseut le remarqua et se dit : « Pourquoi cet étranger a-t-il souri ? Ai-je rien fait qui ne convienne pas ? Ai-je négligé l’un des services qu’une jeune fille doit rendre à son hôte ? Oui, peut-être a-t-il ri parce que j’ai oublié de parer ses armes ternies par le venin. »

Elle vint donc là où l’armure de Tristan était déposée : « Ce heaume est de bon acier, pensa-t-elle, et ne lui faillira pas au besoin. Et ce haubert est fort, léger, bien digne d’être porté par un preux. » Elle prit l’épée par la poignée : « Certes, c’est là une belle épée, et qui convient à un hardi baron. » Elle tire du riche fourreau, pour l’essuyer, la lame sanglante. Mais elle voit qu’elle est largement ébréchée. Elle remarque la forme de l’entaille : ne serait-ce point la lame qui s’est brisée dans la tête du Morholt ? Elle hésite, regarde encore, veut s’assurer de son doute. Elle court à la chambre où elle gardait le fragment d’acier retiré naguère du crâne du Morholt. Elle joint le fragment à la brèche ; à peine voyait-on la trace de la brisure. Alors elle se précipita vers Tristan, et, faisant tournoyer sur la tête du blessé la grande épée, elle cria : « Tu es Tristan de Loonnois, le meurtrier du Morholt, mon cher oncle. Meurs donc à ton tour ! »

Tristan fit effort pour arrêter son bras ; vainement ; son corps était perclus, mais son esprit restait agile. Il parla donc avec adresse : « Soit, je mourrai ; mais pour t’épargner les longs repentirs, écoute. Fille de roi, sache que tu n’as pas seulement le pouvoir, mais le droit de me tuer. Oui, tu as droit sur ma vie, puisque deux fois tu me l’as conservée et rendue. Une première fois, naguère, j’étais le jongleur blessé que tu as sauvé quand tu as chassé de son corps le venin dont l’épieu du Morholt l’avait empoisonné. Ne rougis pas, jeune fille, d’avoir guéri ces blessures ; ne les avais-je pas reçues en loyal combat ? ai-je tué le Morholt en trahison ? ne m’avait-il pas défié ? ne devais-je pas défendre mon corps ? Pour la seconde fois, en m’allant chercher au marécage, tu m’as sauvé. Ah ! c’est pour toi, jeune fille, que j’ai combattu le dragon… Mais laissons ces choses : je voulais te prouver seulement que, m’ayant par deux fois délivré du péril de la mort, tu as droit sur ma vie. Tue-moi donc, si tu penses y gagner louange et gloire. Sans doute, quand tu seras couchée entre les bras du preux sénéchal, il te sera doux de songer à ton hôte blessé, qui avait risqué sa vie pour te conquérir et t’avait conquise, et que tu auras tué sans défense dans ce bain. » Iseut s’écria : « J’entends merveilleuses paroles. Pourquoi le meurtrier du Morholt a-t-il voulu me conquérir ? Ah ! sans doute, comme le Morholt avait jadis tenté de ravir sur sa nef les jeunes filles de Cornouailles, à ton tour, par belles représailles, tu as fait cette vantance d’emporter comme ta serve celle que le Morholt chérissait entre les jeunes filles… – Non, fille de roi, dit Tristan. Mais un jour deux hirondelles ont volé jusqu’à Tintagel pour y porter l’un de tes cheveux d’or. J’ai cru qu’elles venaient m’annoncer paix et amour. C’est pourquoi je suis venu te quérir par delà la mer. C’est pourquoi j’ai affronté le monstre et son venin. Vois ce cheveu cousu parmi les fils d’or de mon bliaut ; la couleur des fils d’or a passé : l’or du cheveu ne s’est pas terni. » Iseut rejeta la grande épée et prit en mains le bliaut de Tristan. Elle y vit le cheveu d’or et se tut longuement ; puis elle baisa son hôte sur les lèvres en signe de paix et le revêtit de riches habits.

Au jour de l’assemblée des barons, Tristan envoya secrètement vers sa nef Perinis, le valet d’Iseut, pour mander à ses compagnons de se rendre à la cour, parés comme il convenait aux messagers d’un riche roi : car il espérait atteindre ce jour même au terme de l’aventure. Gorvenal et les cent chevaliers se désolaient depuis quatre jours d’avoir perdu Tristan ; ils se réjouirent de la nouvelle.

Un à un, dans la salle où déjà s’amassaient sans nombre les barons d’Irlande, ils entrèrent, s’assirent à la file sur un même rang, et les pierreries ruisselaient au long de leurs riches vêtements d’écarlate, de cendal et de pourpre. Les Irlandais disaient entre eux : « Quels sont ces seigneurs magnifiques ? Qui les connaît ? Voyez ces manteaux somptueux, parés de zibeline et d’orfroi ! Voyez à la pomme des épées, au fermail des pelisses, chatoyer les rubis, les béryls, les émeraudes et tant de pierres que nous ne savons nommer ! Qui donc vit jamais splendeur pareille ? D’où viennent ces seigneurs ? À qui sont-ils ? » Mais les cent chevaliers se taisaient et ne se mouvaient de leurs sièges pour nul qui entrât.

Quand le roi d’Irlande fut assis sous le dais, le sénéchal Aguynguerran le Roux offrit de prouver par témoins et de soutenir par bataille qu’il avait tué le monstre et qu’Iseut devait lui être livrée.

Alors Iseut s’inclina devant son père, et dit : « Roi, un homme est là, qui prétend convaincre votre sénéchal de mensonge et de félonie. À cet homme prêt à prouver qu’il a délivré votre terre du fléau et que votre fille ne doit pas être abandonnée à un couard, promettez-vous de pardonner ses torts anciens, si grands soient-ils, et de lui accorder votre paix et votre merci ? ».

Le roi y pensa et ne se hâtait pas de répondre. Mais ses barons crièrent en foule : « Octroyez-le, sire ! octroyez-le ! » Le roi dit : « Et je l’octroie ! »

Mais Iseut s’agenouilla à ses pieds : « Père, donnez-moi d’abord le baiser de merci et de paix, en signe que vous le donnerez pareillement à cet homme ! ». Quand elle eut reçu le baiser, elle alla chercher Tristan et le conduisit par la main dans l’assemblée. À sa vue, les cent chevaliers se levèrent à la fois, le saluèrent les bras en croix sur la poitrine, se rangèrent à ses côtés et les Irlandais virent qu’il était leur seigneur. Mais plusieurs le reconnurent alors, et un grand cri retentit : « C’est Tristan de Loonnois, c’est le meurtrier du Morholt ! ».

Les épées nues brillèrent et des voix furieuses répétaient : « Qu’il meure ! » Mais Iseut s’écria : « Roi, baise cet homme sur la bouche, ainsi que tu l’as promis ! » Le roi le baisa sur la bouche, et la clameur s’apaisa.

Alors Tristan montra la langue du dragon, et offrit la bataille au sénéchal qui n’osa l’accepter et reconnut son forfait. Puis Tristan parla ainsi : « Seigneurs, j’ai tué le Morholt, mais j’ai franchi la mer pour vous offrir belle amendise. Afin de racheter le méfait[26], j’ai mis mon corps en péril de mort et je vous ai délivrés du monstre, et voici que j’ai conquis Iseut la Blonde, la belle. L’ayant conquise, je l’emporterai donc sur ma nef. Mais, afin que par les terres d’Irlande et de Cornouailles se répande non plus la haine, mais l’amour, sachez que le roi Marc, mon cher seigneur, l’épousera. Voyez ici cent chevaliers de haut parage prêts à jurer sur les reliques des saints que le roi Marc vous mande paix et amour, que son désir est d’honorer Iseut comme sa chère femme épousée, et que tous les hommes de Cornouailles la serviront comme leur dame et leur reine. » On apporta les corps saints à grand’joie, et les cent chevaliers jurèrent qu’il avait dit vérité.

Le roi prit Iseut par la main et demanda à Tristan s’il la conduirait loyalement à son seigneur. Devant ses cent chevaliers et devant les barons d’Irlande, Tristan le jura. Iseut la Blonde frémissait de honte et d’angoisse.

Ainsi, Tristan, l’ayant conquise, la dédaignait ; le beau conte du Cheveu d’or n’était que mensonge, et c’est à un autre qu’il la livrait… Mais le roi posa la main droite d’Iseut dans la main droite de Tristan, et Tristan la retint en signe qu’il se saisissait d’elle, au nom du roi de Cornouailles.

Ainsi, pour l’amour du roi Marc, par la ruse et par la force, Tristan accomplit la quête de la Reine aux cheveux d’or.

IV

Le philtre

Quand le temps approcha de remettre Iseut aux chevaliers de Cornouailles, sa mère recueillit des herbes, des fleurs et des racines, les mêla dans du vin, et brassa un breuvage puissant. L’ayant achevé par science et magie, elle le versa dans un coutret et dit secrètement à Brangien : « Fille, tu dois suivre Iseut au pays du roi Marc, et tu l’aimes d’amour fidèle. Prends donc ce coutret de vin et retiens mes paroles. Cache-le de telle sorte que nul œil ne le voie et que nulle lèvre ne s’en approche. Mais quand viendront la nuit nuptiale et l’instant où l’on quitte les époux, tu verseras ce vin herbé dans une coupe et tu la présenteras, pour qu’ils la vident ensemble, au roi Marc et à la reine Iseut. Prends garde, ma fille, que seuls ils puissent goûter ce breuvage. Car telle est sa vertu : ceux qui en boiront ensemble s’aimeront de tous leurs sens et de toute leur pensée, à toujours, dans la vie et dans la mort. »

Brangien promit à la reine qu’elle ferait selon sa volonté.

La nef, tranchant les vagues profondes, emportait Iseut. Mais, plus elle s’éloignait de la terre d’Irlande, plus tristement la jeune fille se lamentait. Assise sous la tente où elle s’était renfermée avec Brangien, sa servante, elle pleurait au souvenir de son pays. Où ces étrangers l’entraînaient-ils ? Vers qui ? Vers quelle destinée ? Quand Tristan s’approchait d’elle et voulait l’apaiser par de douces paroles, elle s’irritait, le repoussait, et la haine gonflait son cœur. Il était venu, lui le ravisseur, lui le meurtrier du Morholt ; il l’avait arrachée par ses ruses à sa mère et à son pays ; il n’avait pas daigné la garder pour lui-même, et voici qu’il l’emportait, comme sa proie, sur les flots, vers la terre ennemie ! « Chétive ! disait-elle, maudite soit la mer qui me porte ! Mieux aimerais-je mourir sur la terre où je suis née que vivre là-bas !…».

Un jour, les vents tombèrent, et les voiles pendaient dégonflées le long du mât. Tristan fit atterrir dans une île, et, lassés de la mer, les cent chevaliers de Cornouailles et les mariniers descendirent au rivage. Seule Iseut était demeurée sur la nef, et une petite servante. Tristan vint vers la reine et tâchait de calmer son cœur. Comme le soleil brûlait et qu’ils avaient soif, ils demandèrent à boire. L’enfant chercha quelque breuvage, tant qu’elle découvrit le coutret confié à Brangien par la mère d’Iseut. « J’ai trouvé du vin ! » leur cria-t-elle. Non, ce n’était pas du vin : c’était la passion, c’était l’âpre joie et l’angoisse sans fin, et la mort. L’enfant remplit un hanap et le présenta à sa maîtresse. Elle but à longs traits, puis le tendit à Tristan, qui le vida.


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