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Александр Пушкин - Переписка 1826-1837

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Переписка 1826-1837
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Искренно уважающая Вас и готовая к услугам Вашим Александра Ишимова

26 Января. Вторник.

Адрес: Его высокородию Милостивому государю Александру Сергеевичу Пушкину. У Конюшенного моста, в доме князя Волконского.

1362. Л. Геккерну. 26 января 1837 г. Петербург.

Monsieur le Baron!

Permettez-moi de faire le résumé de ce qui vient de se passer. La conduite de Monsieur votre fils m’était connue depuis longtemps et ne pouvait m’être indifférente. Je me contentais du rôle d’observateur, quitte à intervenir lorsque je le jugerais à propos. Un incident, qui dans tout autre moment, m’eut été très désagréable, vint fort heureusement me tirer d’affaire: je reçus les lettres anonymes. Je vis que le moment était venu et j’en profitai. Vous savez le reste: je fis jouer à Monsieur votre fils un rôle si pitoyable, que ma femme, étonnée de tant de lacheté et de plattitude, ne put s’empêcher de rire et que l’émotion que peut-être avait-elle ressentie pour cette grande et sublime passion, s’éteignit dans le mépris le plus calme et le dégout le mieux mérité.

Je suis obligé d’avouer, Monsieur le Baron, que votre rôle à vous n’a pas été tout à fait convenable. Vous, le représentant d’une tête couronnée, vous avez été paternellement le maquereau de Monsieur votre fils. Il parait que toute sa conduite (assez maladroite d’ailleurs) à été dirigée par vous. C’est vous qui, probablement, lui dictiez les pauvretés qu’il venait débiter et les niaiseries qu’il s’est mélé d’écrire. Semblable à une obscène vieille, vous alliez guetter ma femme dans tous les coins pour lui parler de l’amour de votre bâtard, ou soi-disant tel; et lorsque malade de vérole, il était retenu chez lui, vous disiez qu’il se mourait d’amour pour elle; vous lui marmottiez: rendez-moi mon fils.

Vous sentez bien. Monsieur le Baron, qu’après tout cela je ne puis souffrir que ma famille aye la moindre relation avec la vôtre. C’était à cette condition que j’avais consenti à ne pas donner suite à cette sale affaire, et à ne pas vous déshonorer aux yeux de notre cour et de la vôtre, comme j’en avais le pouvoir et l’intention. Je ne me soucie pas que ma femme écoute encore vos exhortations paternelles. Je ne puis permettre que Monsieur votre fils après l’abjecte conduite qu’il a tenue ose adresser la parole à ma femme, ni encore moins qu’il lui débite des calembourgs de corps de garde, et joue le dévouement et la passion malheureuse tandis qu’il n’est qu’un lâche et qu’un chenapan. Je suis donc obligé de m’adresser à vous, pour vous prier de mettre fin à tout ce manège, si vous tenez à éviter un nouveau scandale devant lequel certes je ne reculerai pas.

J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Baron

Votre très humble et très obéissant serviteur. Alexandre Pouchkine.

26 Janvier 1837. [1569]

1363. Л. Геккерн с припиской Ж. Дантеса — Пушкину. 26 января 1837 г. Петербург.

Monsieur

Ne connaissant ni votre écriture ni votre signature, j’ai recours à Monsieur le Vicomte d’Archiac, qui vous remettra la présente pour constater que la lettre à laquelle je réponds, vient de vous. Son contenu est tellement hors de toutes les bornes du possible que je me refuse à répondre à tous les détails de cet épître. Vous paraissez avoir oublié Monsieur, que c’est vous qui vous êtes dedit de la provocation, que vous aviez fait adresser au Baron Georges de Heeckeren et qui avait été acceptée par lui. La preuve de ce que j’avance ici existe, écrite de votre main, et est restée entre les mains des seconds. Il ne me reste qu’à vous prévenir que Monsieur le Vicomte d’Archiac se rend chez vous pour convenir avec vous du lieu où vous vous rencontrerez avec le Baron Georges de Heeckeren et à vous prévenir que cette rencontre ne souffre aucun délai.

Je saurai plus tard, Monsieur, vous faire apprécier le respect du au Caractère dont je suis révêtu et qu’aucune démarche de votre part ne saurait atteindre.

Je suis Monsieur Votre très humble serviteur B. de Heeckeren.

Lu et approuvé par moi

Le B-on Georges de Heeckeren. [1570]

1364. О. д'Аршиак — Пушкину. 26 января 1837 г. Петербург.

Je prie Mr de Pouchkin de me faire l’honneur de me dire s’il peut me recevoir. Ou s’il ne peut maintenant, à quelle heure cela sera possible.

Le Vicomte d’Archiac,

attaché à l’ambassade de France. [1571]

1365. А. И. Тургеневу. 26 января 1837 г. Петербург.

Не могу отлучиться. Жду Вас до 5 часов.

1366. К. Ф. Толю. 26 января 1837 г. Петербург.

Милостивый государь, граф Карл Федорович,

Письмо, коего Ваше сиятельство изволили меня удостоить, останется для меня драгоценным памятником Вашего благорасположения, а внимание, коим почтили первый мой исторический опыт, вполне вознаграждает меня за равнодушие публики и критиков.

Не менее того порадовало меня мнение Вашего сиятельства о Михельсоне, слишком у нас забытом. Его заслуги были затемнены клеветою; не льзя без негодования видеть, что́ должен он был претерпеть от зависти или неспособности своих сверстников и начальников. Жалею, что не удалось мне поместить в моей книге несколько строк пера Вашего для полного оправдания заслуженного воина. Как ни сильно предубеждение невежества, как ни жадно приемлется клевета; но одно слово, сказанное таким человеком, каков Вы, навсегда их уничтожает. Гений с одного взгляда открывает истину, а истина сильнее царя, говорит священное писание.

С глубочайшим почтением и совершенною преданностию честь имею быть

милостивый государь, Вашего сиятельства покорнейшим слугою. Александр Пушкин.

26 Генваря [1572] 1837.

1367. О. д'Аршиак — Пушкину. 26 января 1837 г. Петербург.

St. Pétersbourg.

Le soussigné informe Monsieur de Pouchkin, qu’il attendra chez lui jusqu’à onze heures du soir de ce jour et après cette heure au bal de la Comtesse Rasomowski, la personne qui sera chargée de traiter l’affaire qui doit se terminer demain.

En attendant il offre à Monsieur de Pouchkin l’assurance de sa considération la plus distinguée.

Vicomte d’Archiac.

Mardi 26 janvier 1837.

7 février [1573]

1368. А. Меджнис — Пушкину. 1 ч. 30 м. ночи 27 января 1837 г. Петербург.

Mercredi, matin 1 h. et ½ —

Je rentre à l’instant de chez la Comtesse Razoumovsky où je vous ai cherché partout pour vous dire que je venais de parler avec Mons-r d’Archiac. — Ne vous ayant pas trouvé je suppose que vous étiez parti, et comme une visite à cette heure pourrait éveiller les soupçons de Madame votre femme, je préfère vous adresser ces lignes.

J’ai dit à Mons-r d’Archiac que vous veniez de me parler de votre affaire avec Monsieur de Heeckeren, en m’engageant de vous servir de second — et que sans m’avoir chargé définitivement de ce rôle je vous avais promis de m’aboucher avec lui. — Il a refusé de s’expliquer avec moi au moins que je ne me déclarasse votre second, ce qui je n’ai pas fait. — L’affaire est donc restée là, et je lui ai promis de vous avertir de ce qui s’est passé entre nous.

J’ai cru voir cependant que l’affaire ne peut pas s’arranger pacifiquement, espoir qui m’aurait peut-être tenté à m’y intervenir; — je vous prie en conséquence, Monsieur, de ne pas me demander à me charger [1574] du rôle que vous avez voulu. Je dois me sentir flatté de la confiance que vous voulez réposer en moi, et je vous répète mes remerciments. Je ne crois pas non plus que mon refus puisse vous causer de l’embarras.

Veuillez, Monsieur, recevoir l’expression de mes sentiments distingués. —

Arthur C. Magenis [1575]

1369. О. д'Аршиак — Пушкину. 9 ч. утра, 27 января 1837 г. Петербург.

Monsieur.

J’insiste encore ce matin sur la demande que j’ai eu l’honneur de vous faire hier soir. —

Il est indispensable que je m’abouche avec le témoin que vous aurez choisi; et cela dans le plus bref délai. Jusqu’à midi je resterai dans mon [app]artement, [1576] l’espère, avant cette heure, recevoir la personne que vous voudrez bien m envoyer.

Agréez Monsieur, l’assurance de ma considération la plus distinguée.

Vicomte d’Archiac.

St. Pétersbourg mercredi 9 h. du matin

27 janvier / 8 fervier 1837. [1577]

1370. О. д'Аршиаку. Между 9 ч. 30 м. и 10 ч. утра 27 января 1837 г. Петербург.

Monsieur le Vicomte,

Je ne me soucie nullement de mettre les oisifs de Pétersbourg dans la confidence de mes affaires de famille; je me refuse donc à tout pourparler entre seconds. Je n’amenerai le mien que sur la place du rendez-vous. Comme c’est Mr Heckern qui me provoque et qui est offensé, il peut m’en choisir un, si cela lui convient; je l’accepte d’avance quand ce ne serait que son chasseur. Quant à l’heure, au lieu je suis tout à fait à ses ordres. D’après nos habitudes à nous autres Russes, cela suffit. Je vous prie de croire. Mr le Vicomte, que c’est mon dernier mot, et que je n’ai rien de plus à [ajouter] [1578] répondre à rien de ce qui concerne cette affaire; et que je ne bouge plus que pour aller sur place.

Veuillez accepter l’assurance de ma parfaite considération

A. Pouchkine.

27 Janvier. [1579]

1371. О. д'Аршиак — Пушкину. 27 января 1837 г. Петербург.

Monsieur.

Ayant attaqué l’honneur du Baron George de Heckereen, vous lui devez réparation. C’est à vous à produire votre témoin. Il ne peut être question de vous en fournir.

Prêt de son côté à se rendre sur le terrain le B[ar] n George de Heckereen vous presse de vous mettre en règles. Tout retard serait considéré par lui comme un refus de la satisfaction qui lui est due et en ébruitant cette affaire [pourrait] l’empêcher de se terminer.

L’entrevue entre les témions indispensable avant la rencontre deviendrait, si vous la refusiez encore, une des conditions du B[ar]on George de Heckereen, vous m’avez dit hier et écrit aujourd’hui que vous les acceptiez toutes.

Recevez, Monsieur, l’assurance de ma parfaite considération.

Vicomte d’Archiac.

St. Pétersbourg 27 janvier 1837.

8 fevrier [1580]

1372. А. О. Ишимовой. 27 января 1837 г. Петербург.

Милостивая государыня Александра Осиповна,

Крайне жалею, что мне невозможно будет сегодня явиться на Ваше приглашение. Покаместь, честь имею препроводить к Вам Barry Cornwall [1581] Вы найдете в конце книги пьэсы, отмеченные карандашом, переведите их как умеете — уверяю Вас, что переведете как нельзя лучше. Сегодня я нечаянно открыл Вашу Историю в рассказах, и поневоле зачитался. Вот как надобно писать!

С глубочайшим почтением и совершенной преданностию честь имею быть

милостивая государыня Вашим покорнейшим слугою. А. Пушкин.

27 янв. 1837.

Адрес: Ее высокоблагородию милостивой государыне Александре Осиповне Ишимовой на Фурштатской дом Эльтикова № 53.

ПРИЛОЖЕНИЯ

I. Документы, посланные Ф. Н. Глинкою Пушкину при письме от 28 июля 1831 г.

№ 1-й.

Письмо Архангельского, Вологодского и Олонецкого генерал-губернатора.

Милостивый государь мой!

Федор Николаевич!

Получа письмо ваше из Петрозаводска от 3-го июня, я по содержанию оного ничего другого ответствовать вам не имею, как токмо уверить вас, что я всегда думал и думаю об вас, как о человеке совершенно благородном, с отличными познаниями для службы. По сей уверенности моей и прошу вас, милостивый государь мой, Федор Николаевич, по должности вашей действовать так, как служба вас обязывает и как честь и законы требуют, а судя по благородным вашим правилам и по уму, не должно вам никогда и думать, что вы не можете сего достигнуть, где бы вы ни находились. Откровенно вам должен присоединить, что по отдаленности Петрозаводска не всякая подробность сюда дойти может; однакоже можно судить, что тамошний край, как кажется, не улучшается и после посещения г. сенатора, а судя по поступку с г. Борисовым, мудрено ожидать теперь чего-либо доброго. В заключение повторив уверение в истинном к вам уважении, честь имею быть с всегдашнею преданностию, милостивый государь мой, покорнейший слуга Стефан Миницкий.


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