Александр Пушкин - Переписка 1826-1837
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Описание книги "Переписка 1826-1837"
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Июня 14-го 1834 года. Москва.
Жит.[ельство] имею на Собачьей площадке, в Молчановском переулке, в доме князя Крапоткина.
954. П. А. Осипова — Пушкину. 17 июня 1834 г. Тригорское.Le 17 de Juin. Тригорское.
Vous attendiez-vous, mon cher, toujours bien aimé Pouchkine, à recevoir une lettre de moi — assurément non — et puis qui pire de tout cela?… une lettre d'affaire — mais non des miennes — vous en avez assez des vôtres — mais bien pour vos affaires; prenez patience; lisez ma lettre-réfléchissez — un jour — deux jours si j'ai raison — et puis pas avant vous êtes [1076] libre d'agir. C'est avant-hier au soir que vos parents sont arrivés pour dîner chez ma fille Wreffsky — et pour le thé chez moi, hier aussi malgré la fatigue du voyage ils ont passé avec nous toute la journée-et aujourd'hui j'apprends d'Annette que vous avez pris Mr Reichman chez vous comme intendant — ou régisseur — ou je ne sais quoi dans vos terres de Nijni-Nowgorod — à cette nouvelle j'éprouvai cette sensation que les Russes expriment si véridiquement что y меня упало сердце. — Je demandai à Annette, mais qui le lui a recommandé — c'est Alexis, fut la réponse. — En verité je ne pus rien lui dire là-dessus, mais je puis vous assurer que depuis cet instant je ressens une agitation nerveuse qui ne cessera que lorsque je vous aurai dit tout ce qui me tient sur le cœur — ma conscience tranquillisée après avoir fait ce qui me semble un devoir — je pourrai aller en toute paix planter mes fleurs — comme jadis Domitien ses choux. C'est donc à la recommandation de Mr Alexis Woulff, que vous avez ajouté foi — Alexis qui en fait d'économie n'est qu'un innocent, — un blanc- bec — qui après avoir trouvé son bien sans un morceau de pain — ses champs mal cultivés, ses paysans sans nourriture — a pu donner le nom d'un bon économe à Mr Reichman!!! Et vous, vous ne me demandez pas mon opinion, moi qui malgré moi — suis condamnée à réparer voilà la 6-ème fois dans ma vie les bévues économiques des Messieurs les économes allemands!! — Au nom de dieu au nom de votre propre repos, au nom de la petite, toute petite, part d'amitié que je désire que vous ayez pour moi — ne lui confiez pas les soins de régir vos biens. Laissez pour un an là-bas celui qui y est à présent. Mais jamais, jamais Reichman — lorsque j'ai dû refuser à Dreier la régission de ma terre de Trigorsk — j'avais chargé Reich.[man] de faire les comptes de Dreyer — eh bien, après avoir travaillé une semaine et n'avoir rien fait — j'ai dû prendre la besogne sur moi et je l'ai faite en 3 jours — comme alors la régission des biens de Twer était plus simple, que les paysans y sont (ou ont été) plus aisés et que je n'ajoutais pas foi à ce que je commença à remarquer — je le pris pour intendant — et nous voilà à la veille de perdre par une vente à l'encan 500 âmes — et deux maisons avec leurs dépendances. L'énumération des sottises économiques qu'il a fait serait trop longue ici et vous causerait de l'ennui — mais si vous croyez que l'intendant que vous y avez en ce moment peut être à soupçonner par ce qu'il est pauvre — moi je vous dirai au contraire, que c'est justement au contraire sa recommandation — car il a régi les biens de votre parente Mdm Ménandre je crois 6 années pendant tout le temps que Mons.[ieur] a été en vrai service militaire et il n'y a pas d'ainsi [1077] petit bien qui ne donnât du bénéfice à [1078] messieurs les intendants — et croyez-moi et ma petite expérience qu'il vaut mieux avoir comme intendant un homme qui en vous donnant un revenu raisonnable, saura se faire aussi quelque chose — qu'un pauvre innocent qui mettra votre ménage en dessus dessous, par ce qu'il ne le sait pas autrement — vous dérange, sans profit pour lui-même. —
Tout ce que je viens de vous dire m'est inspiré par l'attachement sincère que je vous porte; je ne puis ne pas m'intéresser à ce qui vous regarde — ainsi à présent que je vous ai dit ce que je pense faites comme vous le voulez — portez-vous bien — soyez prudent avec Reichman je vous en avertis — encore une fois — et [che[r]] ne doutez seulement jamais de l'affection toute tendre que vous porte
P. O.
P. S. Prenez la fantaisie de venir jetter un coup d'œil sur Trigorsky — il y a certaine chose qui porterait vos parents à n'être pas fâchés si vous habitez la maisonnette au jardin de Trigorsk — et vous y serez comme si vous n'étiez ni à Trig.[orsk] ni à Мих[айловское] — si vous le voulez.
[На отдельном листке:]
Une anecdote.
Après que j'eusse congédié Treier de l'intendance de Malliniki — après lui avoir prouvé qu'il m'avait dérobé 1000 R. — voilà Madame Policarpoff née Princesse Щербатой qui d'apres la recommandation de mon beau-frère Jean Woulff lui confie un bien de 800 — dans le gouvernement de Tamboff. Cet hiver nous nous rencontrons chez Netty Trouvler — je lui demande des nouvelles de Treyer. — Ah mon dieu, Madame, me dit-elle, jugez qu'il m'a volé 35000 Rb. — et que c'est par le moyen de a police que j'ai pu m'en défaire. Vous ne m'avez pas demandé mon avis — Madame, fut ma réplique.
Avis à mon lecteur.
Et j'ai des bonnes raisons de croire que malgré la disette où Reichman a laissé nos terres — il [ne] les a pas abandonnées avec des poches vides. Croyez m'en. [1079]
955. H. H. Пушкиной. Около (не позднее) 19 июня 1834 г. Петербург.Грустно мне, женка. Ты больна, дети больны. Чем это всё кончится, бог весть. Здесь меня теребят и бесят без милости. И мои долги и чужие мне покоя не дают. Имение расстроено, и надобно его поправить, уменьшая расходы, а они обрадовались и на меня насели. То — то, то другое. Вот тебе письмо Спасского. Если ты здорова, на что тебе ванны. Тетку видел на днях. Она едет в Царск.[ое] Село. Прощай, женка. Плетнев сей час ко мне входит.
А. П.
Цалую вас всех и благословляю детей.
Адрес: Натальи Николавне Пушкиной в Калугу на Полотняный Завод.
956. К. Рейхман — Пушкину. 22 июня 1834 г. Тверь.Ваше высокоблагородие! Милостивейший государь! Александр Сергеевич.
Имею честь Вас уведомить что я был в вотчинах ваших Болтине и Костиноге, с лишком две недели теперь нахожусь в г. Твери, а из оного отправляюсь в Малиновки. Вы может быть будете сомневаться что я не остался в Болтине. Ибо некак мне остаться возможности не было, управляющий Осип Матвеевич принужден был купить овса в займы для посеву а который овес Михайла Иванов оставил для посеву вовсе негодится, я же хотел взять на себя заплатить за овес однако доверители не согласились полагали естьли Осип Матвеевич от вас отойдет а я останусь место его им не заплачу.
Вы меня рекомендовали Михайле Иванову но я в нем ничего не нашел благонадежного, чрез его крестьяне ваши совсем разорились в бытность же вашу прошлого года в вотчинах крестьяне ваши хотели вам на его жаловаться и были уже на дороге но он их встретил не допустил до вас и наказал. И я обо всем оном действительно узнал не только от ваших крестьян, но и от посторонних по близости находящихся суседей.
Еще уведомляю вас что подушных собрано около 2000 рублей но в казначейство не отданы я полагаю что оные деньги находятся у Михайле Иванова.
А потому как я всё сие узнал, сам не знал что делать, но как Осип Матвеевич человек порядочьный и ведет во [в]сем порядок и он благонадежен то я ему опять предоставил управлением. Но я же уверен был естьли буду в месте с Михайлом Ивановым управлять хорошего нечего не предвидил чрез что самое опасался что вы мне не поверите. Лутче согласился оставить сие место чтоб вам и крестьянам вашим убытку не было, при сем посылаю вам книги прихода и расхода которые я с Осипом Матвеевичем поверил, и по необходимости моей принужден был взять у Осипа Матвеевича денег 125 рублей, хотя имел при себе но на проезд недостаточьно. За сим остаюсь с истинным моим почьтением и совершеннейшею преданностию.
Вашего высокоблагородия!
Милостивейшего государя Ваш все покорнейший и все усерднейший слуга Карл Рейхман.
Июня „22‘ дня 1834-го года Г. Тверь.
Адрес: В Санкт-Петербурге! Его высокоблагородию! Милостивейшему государю! Александр Сергеевичу. Г-ну Пушкину. Противу Летнего Саду в доме Оливиера.
При сем письме прилагаются две шнуровые книги в холсте. Посылает Карл Райхман. Г. Тверь.
957. П. А. Осипова — Пушкину. 24 июня 1834 г. Тригорское.En toute chose ce n'est que le premier pas qui coûte à franchir, cher Alexandre, — il y a quelques jours que je vous ai écrit — et je me vois de nouveau obligée de vous dire quelques mots. Je viens d'apprendre de votre Mère, que vous aviez entendu dire à Reichmann — que je lui suis restée devoir quelque chose. — Je ne puis comprendre comment M-r Rei[chman] reste en cette erreur. — Jamais je ne lui ai dû quelque chose — pas une obole — il s'était engagé à régir les biens de Twer, du dixième revenu — il a commandé à Malliniki — 4 années — à Niva 3 — et a laissé 500 âmes au abois. Alexis a fait ses comptes avec lui. S'il croit qu'il lui doit — c'est sur les biens de Twer — et ce n'est que stricte justice que Mr Reichman reçoit le payement de ses soins bienfaisants des revenus des biens de Twer. — Ainsi je vous prie de ne point faire de remise entre moi et lui — l'argent que vos parents me doivent leur a été confié comme un dépôt, pour que moi-même je ne le dépensasse point — 1000 Rb. d'une ancienne dette de l'année 1826 et pour Md. Pawlicheff 560 assignats et puis 200 empruntés à leur arrivée l'année 33 au mois de Juin ou Juillet — vous me les rendrez en automne, mon cher Alexandre, — pour que je les paye au Lombard — le 22 de Decembre. Ainsi vous n'avez pas besoin de vous dépêcher, ni de vous hâter à rompre le cou. — Mais je n'ai rien à payer à Raichmann, c'est ce que je vous prie de ne pas oublier. Tous les jours [1080] en récitant ma prière: Mon père qui est au Ciel je me le rappelle, pour lui pardonner ses torts — envers moi — mais je n'aurais pas désiré avoir encore à lui pardonner quelque chose à votre égard. — Nous avons eu aujourd'hui un charmant spectacle — c'est aujourd'hui le départ de l'image de la Madone des St. Montagnes. Une heure de cela que la [prossetion [?]] procession a eu lieu — par un très beau temps, une grande quantité de personnes du genre assez comme il faut en attendant l'arrivée de l'image ce sont placés au bas de notre montagne — dix ou 12 équipages rassemblés dans un petit éloignement complétaient le tableau. — Entre les changements qui sont arrivés dans nos contrées je vous annonce, que nos voisins les Шелгунов tiennent maison ouverte — bon cuisinier — danse, musique — en ce moment votre père, mère et une 40-aine de personnes dinent chez eux — moi qui depuis quelques semaines souffre des maux aux pieds je me suis excusée — et je me trouve bien volontiers mieux dans votre société — et je ne puis aussi ne pas redire — venez donc pour quelques jours — à Михайловски quelles [1081] fraises!! c'est un plaisir — et puis quel temps superbe — trop beau pour les grains d'été. — Adieu, je vais aussi chez les Chelgounoff — et je vous souhaite une bonne nuit — en donnant deux baisers à vos yeux si beaux quelquefois — adieu.
La St. Jean le 24 Juin.[1082]
958. A. X. Бенкендорфу. 25 июня 1834 г. Петербург.Monsieur le Comte
Des affaires de famille nécessitant ma présence tantôt à Moscou, tantôt dans l'intérieur, je me vois obligé de me retirer du service et je supplie Votre Excellence de m'en obtenir la permission.
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