Александр Пушкин - Переписка 1826-1837
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Очень вам благодарен — я вечно дома, а перед Вами кругом виноват — да чорт знает как я изленился.
7 дек.
1305. А. Г. Барант — Пушкину. 11 декабря 1836 г. Петербург.Ambassade de Franse en Russie
—
Corresp. № 1538
St.-Pétersbourg, le 23/11 Décembre 1836.
Monsieur,
Une commission s’occupe actuellement en France des règles à établir pour la propriété littéraire et surtout des moyens de prévenir la contrefaçon des livres à l’étranger. Cette commission a desiré obtenir des renseignements sur la législation et les usages de Russie à cet égard; elle voudrait avoir les textes de lois, ukases et règlements qui se rapportent à cette question. Il importe de connaître quelle est la durée et la manière dont se transmet en Russie cette propriété, les bases et les limites qui lui sont assignées; de savoir si des conventions diplomatiques ou des dispositions particulières rendent cette législation commune à d’autres pays.
Les règlements qui traitent de la propriété littéraire en Russie doivent vous être connus mieux qu’à personne, et vos réflexions ont dû se porter souvent sur les améliorations que comporterait ce point de législation. Vous seconderiez utilement mes recherches en me faisant part des règles et des usages en vigueur, et en même temps de votre opinion sur les mesures que vous croiriez pouvoir être adaptées simultanément par les divers gouvernements dans l’intérêt des auteurs on de leurs ayant-droit. Votre obligeance, Monsieur, m’est assez connue pour que je vous adresse avec toute confiance cette demande de renseignements détaillés sur une aussi grave question.
Agréez, Monsieur, l’assurance de la considération très distinguée, avec laquelle j’ai l’honneur d’être,
Monsieur, votre très humble et obéissant serviteur Barante.
A Monsieur de Pouchkin etc. etc. etc. [1510] [1511]
1306. Е. Ф. Розен — Пушкину. 13 декабря 1836 г. Петербург.Mon cher Ami! Voici le libretto de l’opéra. Quant aux deux pièces en vers dont je vous ai parlé, je n’ai pas eu le temps de les mettre au net et je vous les enverra une autre fois. Si vous avez envie de mettre à la lecture de mon libretto toute l’attention que pourrait mériter un ouvrage profondément medité, vous trouverez — j’ose l’espérer — que le drame n’y est nullement tué; au contraire, c’est toujours au drame, en cas de collision, que j’ai sacrifié les beautés lyriques. Personne ne remarque la peine inonie que m’a coûtée cette composition; je m’en glorifie: c’est une preuve, que j’ai vaincu la difficulté. Mais ce qu’on aurait dû remarquer, c’est que dans tout le libretto il n’y a pas jusqu’à la moindre chose qui ne soit intimement li ée au sujet de la pièce; le choeur initial indique déjà toute l’histoire de Sussanine. Le caractère de Ваня est tout-à-fait de mon invention; on a tout attribué aux qualités personnelles de M-lle Воробьев; on ne voit pas que c’est le poëte qui a créé la naïveté et les grâces enfantines de ce caractère. Au reste je ne m’en soucie guère; je suis content moi-même et c’est tout ce qu’il me faut. J’ai médité à ce que vous m’avez conseillé an sujet du pseudonyme. Vous avez parfaitement raison, si on considère les avantages de cette mystification; mais cela ne s’accorde pas avec mes principes, avec le système que j’ai suivi jusqu’aujourd’hui; ce serait reculer devant l’imbécillité du public que j’ai toujours bravée et que je finirai par braver. J’ai rompu en visières avec le monde; il faut que je le combatte loyalement; la victoire sera à moi, ne fût ce qu’après ma mort… j’ai la conscience de moi-même! Il y avait un temps où je blâmais dans mon coeur ceux qui, sachant ce que je valais, n’avaient pas le courage d’intercéder en ma faveur; maintenant j’en suis très content; je ne veux devoir qu’à moi-même ce que j’extorque du public, quelque peu que ce soit.
Tout à vous!
Rosen
A St.-Pétersbourg
ce 13 Décembre 1836.
A M-r Pouchkine. [1512]
1307. Д. H. Арсеньев — Пушкину. 14 декабря 1836 г. Смоленск.Милостивый государь Александр Сергеевич!
Снисходительность ваша ободряет меня просить вас, милостивый государь, справиться о чине Павла Ивановича Арсеньева, в объяснении моем упомянутом; он кажется при отставке получил чин генерал-лейтенанта и служил кавалером при воспитании нынешнего государя. Поручая обстоятельство, так сильно меня оскорбляющее, вниманию вашему, с истинным почтением честь имею быть,
милостивый государь вашим покорнейшим слугою Дмитрий Арсеньев
Декабря 14-го дня 1836 года.
Смоленск.
1308. Ф. Ф. Вигель — Пушкину. Ноябрь — первая половина декабря 1836 г. Петербург.Я вам посылаю, почтеннейший Александр Сергеевич, как французский оригинал, так и русской перевод моей маленькой статьи; жаль мне будет, если читатели найдут ее слишком длинною. Ее участь вручаю вам, делайте что хотите. Перевод, даже карандашем мною исправленный, мне кажется еще слабее оригинала. — Не щадите моего самолюбия, скажите, дурно; но, если б, переделав, перекроив, вам вздумалось представить публике мой беглый труд, мне желательно бы было окрестить его следующим имянем: Быстрый взгляд на историю славян. Французский оригинал посылаю вам только для сравнения; он у меня один; возвратите мне его, сделайте милость, чтобы для знакомых мог я велеть снять с него копии
вечно ваш Вигель
1309. А. И. Тургенев — Пушкину. 15 декабря 1836 г. Петербург.Брат пишет ко мне из Парижа, что лингвист Эйхгоф будет читать лекции в Сорбоне о литературе, что он весьма желает иметь — Песнь о Полку Игоревом и не мог найти ее на немецком. Он бы и на русском мог разобрать ее; но русского оригинала там и подавно найти трудно.
Не можешь ли ты уведомить меня какой перевод лутче или какое издание из русских удобнее послать туда?
Завтра ввечеру едет курьер, и я бы желал им воспользоваться. Что выписать для тебя?
tout à vous
Tourgue[nief]
Вторник.
Адрес: A Monsieur Monsieur Pouschkine [1513] Александру Сергеевичу Пушкину В доме княгини Волконской.
Живу у Демута, № 1 с Мойки.
1310. П. А. Осипова — Пушкину. 15 декабря 1836 г. Тригорское.Le 15 de Décembre
Il y a bien près de 8 mois que je ne vous ai vue, mon cher et bien aimé Pouchkine. Je ne sais pourquoi j’avais eu l’espérance de vous voir venir cet automne, mais cette espérance comme beaucoup d’autres vous le savez n’a été qu’une illusion! — J’ai eu pourtant tout récemment le plaisir de recevoir le 3 livre du Современник — il m’a procuré un double plaisir — celui d’être la preuve de votre souvenir et la belle poésie qu’il contient, m’a reportée au beau temps de notre naissante poésie, au temps qui a duré si peu. — Quand je les lisais il me semblait que l’ombre de mon cher Delvig souriçois…
Pour vous prouver que votre souvenir aussi nous est présent — j’étais sur le point de vous envoyer un pot [d’épine-vinette [1514] ou] de groseille verte, mais la courte durée de l’hiver a arrêté l’envoie des gens — et ne partira que lorsque la neige aura rendu les chemins praticables. Avant-hier mon beau-fils me communiqua une lettre adressée à lui par S.[erguei] Lw.[owitch] — où entre antre chose il nous dit que vous ne voulez pas de Михайловское. — Est-ce vrai, mon cher Александр Серьгеич, — je vous prie de me le dire. J’espere que vous ne me croyez pas devenue indifferente sur tout ce qui vous concerne — mais je veux savoir pour plusieurs raisons votre opinion là-dessus. — Et puis les pauvres paysans sont dans une grande inquiétude qui ne savent à qui ils appartiennent, ni chez qui chercher protection et conseil. Si vous êtes [1515] décidé à vendre cette terre quoique le coeur me devient tout triste à cette idée, dites le moi et ce que vous en désireriez.
Si Madame Pouchkine conserve un souvenir de moi dites lui, mon cher Александр Сергеич, que je souhaite qu’elle passe bien agreablement la fin de cette annee, et qu’elle en commence une grande série de belles et heureuses. Donnez je vous prie de vos nouvelles à une vieille amie qui en verité n’a pas moins d’attachement pour vous que tous ces jeunes qui vous en disent merveilles. P. O. [1516]
1311. А. Г. Баранту. 16 декабря 1836 г. Петербург.Monsieur le Baron,
Je m’empresse de faire parvenir à Votre Excellence les renseignements que vous avez désiré avoir touchant les règlements qui traitent de la propriété littéraire en Russie.
La littérature n’est devenue chez nous une branche considérable d’industrie que depuis une vingtaine d’années environ. Jusque là elle n’était regardée que comme une occupation élégante et Aristocratique. M-de de Staël disait en 1811: en Russie quelques gentilshommes se sont occupés de littérature. (10 ans d’Ex.[il]). Personne ne songeant à retirer d’autre fruit de ses ouvrages que des triomphes de société, les auteurs encourageaient eux-mêmes la contrefaçon et en tiraient vanité, tandis que nos académies donnaient l’exemple du délit en toute conscience et sécurité. La première plainte en contrefaçon a été portée en 1824. Il se trouva que le cas n’avait pas été prévu par le législateur. La propriété littéraire a été reconnue en Russie par le souverain actuel. Voici les propres termes de la loi:
Tout auteur ou traducteur d’un livre a le droit de l’éditer et de le vendre comme propriété acquise (non héréditaire).
Ses héritiers légitimes ont le droit d’éditer et de vendre ses ouvrages, (dans le cas que la propriété n’en soit pas alliénée) pendant l’espace de 25 ans.
25 ans passés, à dater du jour de sa mort, ses œuvres et traductions deviennent la propriété du public. Loi du 22 avril 1828.
L’ammendement du 28 avril de la même année explique et complette ces règlements. En voici les principaux articles.
Une œuvre littéraire soit imprimée soit manuscripte ne saurait être vendue ni du vivant de l’auteur ni après sa mort pour satisfaire ses créanciers, à moins qu’il ne l’aie exigé lui-même.
L’auteur a le droit, nonobstant tout engagement antérieur, de faire une nouvelle édition de son ouvrage si les deux tiers en sont changés ou bien entièrement refondus.
Sera regardé comme contre-facteur l) celui qui en réimprimant un livre n’aurait pas observé les [règlement] formalités voulues par la loi, 2) celui qui vendrait un manuscript ou le droit de l’imprimer à deux ou plusieurs personnes à la fois, sans en avoir eu le consentement, 3) celui qui publierait la traduction d’un ouvrage imprimé en Russie (ou bien avec l’approbation de la censure Russe) en y joignant le texte même, 4) qui réimprimerait dans l’étranger un ouvrage publié en Russie, ou bien avec l’approbation de la censure Russe, et en vendrait les exemplaires en Russie.
Ces règlements sont loin de résoudre toutes les questions qui pourront se présenter à l’avenir. La loi ne stipule rien sur les œuvres posthumes. Les héritiers légitimes devraient en avoir la propriété entière avec tous les privilèges de l’auteur lui-même. L’auteur d’un ouvrage pseudonime ou bien attribué à un écrivain connu, perd-il son droit de propriété et quelle est la règle à suivre en cette occasion? la loi n’en dit rien.
La contrefaçon des livres étrangers n’est pas défendue et ne saurait l’être. Les libraires Russes auront toujours beaucoup à gagner, en réimprimant les livres étrangers, dont le débit leur sera toujours assuré, même sans exportation; au lieu que l’étranger ne saurait réimprimer des ouvrages Russes faute de lecteurs.
La prescription pour le délit de contrefaçon est fixé à deux ans.
La question de la propriété littéraire est très simplifiée en Russie où personne ne peut présenter son manuscript à la censure sans en nommer l’auteur et sans le mettre par cela même sous la protection immédiate du gouvernement.
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